Il est plutôt rare d’entendre un homme dire: » J’ai quelques chose qui ne va pas, je devrais aller consulter ». C’est vrai que ce soit physique ou mental. L’exception connue est peut-être une bonne grippe d’homme! Le défi nouveau pour ce dernier est le tableau changeant de l’offre de soins de santé au Québec. Consulter un médecin homme est beaucoup plus difficile qu’il y a 20 ans et le sera encore plus dans 10 ans. C’est un enjeux important pour celui qui consulte déjà à reculons. Mais quelles sont donc ses préoccupations principales qui amène un homme au besoin de voir son médecin?
Je vous en donne 5 qui sont très fréquentes
1- Le Burn-Out professionnel. À ce chapitre, l’homme attend souvent trop tard. Il tente par tous les moyens d’y arriver par lui-même et de récupérer la situation en faisant encore plus de ce qui l’use, sur une longue période, jusqu’à ce qu’il brise.
2- Les problèmes génitaux. Ce qui serait un simple bobo ailleurs sur le corps, est beaucoup plus préoccupant sur la région génitale.
3- La compétence sexuelle: La première inquiétude est la perte de désir envers son partenaire. Ensuite viennent les difficultés érectiles, même en présence de désir sexuel pour sa/son partenaire. « Ce n’est plus comme à 20 ans! » Cet âge semble le référence comparative pour une grande majorité d’homme? L’inquiétude par rapport au niveau de testostérone est une affirmation fréquente.
4- La fragilité physique. Beaucoup d’homme s’inquiète de ne plus avoir la force de (…), la résistance de (…), l’endurance de (…). L’inquiétude par rapport à la testostérone revient encore ou la présence d’un cancer dont la prostate.
5- La maladie cardiaque. Et avec raison! Lorsque la quarantaine est entamée, surtout en présence de facteur de risque comme la sédentarité, l’obésité, le diabète, l’hypertension, l’hypercholestérolémie, la tabac et l’alcool, il est temps de reconnaître tous les signes d’infarctus et de consulter rapidement en cas de malaise.
« La parité Femme-Homme médecin (50:50) est maintenant atteinte depuis avant la pandémie. Selon certaines études prospectives, on s’attend d’ici la fin de la décennie à ce que le ratio Femme-Homme soit 60:40). C’est certainement un environnement médical qui est nouveau aussi pour la population et qui oblige à évoluer avec cette transformation. »
Dr François Gaumont